Category : Etudes publiques

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alimentation

La qualité alimentaire chez les marocains

Casablanca, le 16 novembre 2021. Averty
Market Research & Intelligence, cabinet d’études marketing et sondage
d’opinions, a publié les résultats de son enquête sur « les Marocains et
leur perception de la qualité alimentaire et l’importance donnée à
l’origine des aliments consommés ».

La relation
entre alimentation de qualité et impact sur la santé est clairement perçue

Premier
enseignement, il ressort de cette étude une très forte prise de conscience de
la corrélation entre alimentation et risque pour la santé. En effet, une
écrasante majorité des répondants déclarent qu’une alimentation ne respectant
pas les critères de qualité peut avoir un impact négatif direct sur la santé.
Les risques les plus cités sont d’abord le cancer chez 95% des
répondants, l’augmentation du taux de cholestérol (89%), l’obésité
(82%) et les maladies cardio-vasculaires (72%).

Des
critères précis pour définir un produit alimentaire de qualité 

Spontanément, un
produit alimentaire de qualité est d’abord un produit frais (chez 49%), et un
produit non transformé pour 23% des personne interviewées. Des produits
naturels, bio, sans pesticides et des aliments au bon goût sont aussi des
critères cités spontanément pour décrire des produits de qualité.

Invités à évaluer
l’importance des critères de qualité d’un produit alimentaire selon des
indicateurs notés de 0 à 10, les répondants ont placé le mode de culture et
d’élevage
en tête de liste avec 8.29/10. Suivent de très près l’absence
de pesticides,
d’antibiotiques et d’hormones (8.11/10), l’origine
du produit (8/10) et le circuit d’approvisionnement (7.8/10).

L’indisponibilité de ces informations pourrait être
préjudiciable au marché

Même si 78.8% des
répondants déclarent avoir confiance dans la qualité générale des produits
alimentaires disponibles sur le marché, 53% des répondants déplorent ne pas
trouver d’informations relatives aux critères spécifiques de qualité
(mode
de culture et d’élevage teneur en pesticides, antibiotiques et hormones,
origine du produit…) pour les produits alimentaires qu’ils consomment. Plus
encore, 70% des répondants estiment ne pas avoir accès aux informations ou
garanties nécessaires afin de s’assurer de la qualité des produits alimentaires
sur le marché. L’indisponibilité de ces informations pourrait être
préjudiciable aux producteurs et distributeurs.

A la question de
savoir si la qualité des produits alimentaires a évolué dans le temps, les
répondants sont partagés. Pour 28.3% d’entre eux, il n’y a aucun changement,
37.3% estiment qu’elle s’améliore et 34.3% déplorent leur détérioration.

Véritable
prise de conscience et attentes précises des consommateurs pour le mieux manger

Toutes ces données
démontrent une connaissance accrue de la part du consommateur des enjeux de
l’alimentation au quotidien et de leur souhait d’en savoir plus afin d’être à
même de faire leur choix. Origine, composition, mode de culture et d’élevage,
présence d’additifs représentent de réelles préoccupations pour les Marocains,
même si tout le monde ne les intègre pas encore dans leurs réflexes d’achat.

Nul doute que les
producteurs et distributeurs devront porter une oreille attentive à ces
résultats pour mieux répondre aux exigences légitimes des consommateurs
marocains, qui ont évolué et semblent prêts à modifier leurs habitudes de
consommation. En effet, ils sont 62.2% à être totalement prêts à adopter une
alimentation saine en mesure
de garantir leur santé.

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vetements-maroc

Les marocains et l’achat de vêtements

Arrivée des marques turques,
ou encore montée en force des réseaux sociaux … autant de facteurs ayant
contribué à une mutation du comportement du Marocain en matière d’achat
d’habillement. Les premières données statistiques suggèrent de l’optimisme pour
le Made in Morocco, pourvu d’être à l’affût de ces changements. Explications.

Casablanca le 22 novembre 2021 – On l’aura certainement
remarqué, dans la rue, et à plusieurs reprises : Les Marocains n’achètent plus
leurs vêtements comme avant !

Une impression qui se voit corroborée par un contexte marqué
par l’arrivée en force de marques
turques de Mass Market
, profitant du développement de l’immobilier
commercial qu’a connu le pays ces dix dernières années. Et cela, sans omettre
les multiples pages Facebook et instagram proposant une offre complète,
difficile à traquer et à quantifier.

En quête du Modèle national

Le contexte du COVID-19 , a particulièrement accéléré la
prise de conscience quant à la nécessité de chercher un modèle national pour
répondre à la demande du marocain en habillement.

Et il fallait tout d’abord essayer de comprendre comment le
marocain achète ses vêtements .

Avec le soutien du fonds d’appui aux Cluster du Ministère de
l’Industrie et du Commerce, MDFC a lancé cette étude avec l’objectif de mettre
à disposition des professionnels du secteur un document de base pour une
réflexion stratégique sur une offre capable de regagner des parts de marché .

L’étude qui représente une première en son genre, conforte
certains constats généraux , tout comme elle surprend sur d’autres aspects.

Perception

Le résultat le plus surprenant étant que les Marocains ne sont pas forcément conscients
d’acheter une marque marocaine lorsqu’il le font!
Et inversement pour les
marques étrangères lorsque celle-ci sont distribuées dans des malls de
proximité.

Un autre résultat intéressant qui ressort de cette étude est l’importance du segment Homme, souvent
relayé au second plan.

Ceci dit, l’influence du pouvoir d’achat, des circuits de
distributions, ou encore du poids de l’importation sur le comportement d’achat
de l’habillement demeure indéniable selon les résultats de l’étude.

Suite à la parution des résultats, le cluster a initié une
réunion avec les professionnels de distribution dans le marché local, pendant
laquelle tous ont confirmé la volonté à rattraper le retard par rapport aux
marques étrangères déjà installées.

Et cela dépendra de deux éléments essentiels, l’accès au
foncier commercial, et la disponibilité des profils adéquats pour la gestion et
le développement des marques d’habillement.

Enfin, nous souhaitons aussi que les Instituts
d’études de marché s’intéressent davantage au secteur du Retail Mode, et qu’on
puisse trouver ensemble un moyen de pérenniser ce recueil d’informations pour
servir de base de réflexion pour les opérateurs, et contribuer à l’élan du Made
In Morocco.

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Trust Index

Trust index (Morocco 2021)

Executive Summary

Social trust in Morocco is particularistic and not generalized, and is mainly related to the nuclear and the extended family. The nuclear family is the most trusted institution at 99%, followed by the extended family at 85%.
The more the social circle expands to include strangers, the less trust there is.

Moroccans trust each other moderately; 60% of the respondents believe that Moroccans trust each other.
The findings of this study confirm the same conclusions reached in last year’s Trust in Institutions Index, that is, the low trust in the elected institutions, with the exception of trust in the government, which has significantly increased
this year, as 50% of Moroccans said they trust the current government compared to 23% last year.
The membership in political parties is weak, as 98% of the respondents said they are not engaged in any political party.

The study confirms that about two-thirds of the respondents (64%) do not consider voting in the upcoming elections (2021), compared to only 32% who are considering voting. The police and the army are the two most trusted institutions; 86% of Moroccans trust the police and 89% of them trust the Royal Armed Forces. There is no significant difference in trust and satisfaction between the private and the public education sectors. Whereas the private health sector is more trusted compared to the public one. Only 35% of the respondents expressed their satisfaction with the government’s efforts to combat corruption. Half of the respondents (52%) believe that the government is making effort to fight corruption but it can actually do more in this regard.

Introduction:

The Moroccan Institute for Policy Analysis (MIPA) has conducted the second edition of the Trust in Institutions Index 2021 to be published as an annual report in order to measure and analyze Moroccans’ level of confidence in various political, economic and social institutions. This Trust in Institutions Index project aims to provide a platform for public debate on the issue of trust in institutions in Morocco and to make recommendations and proposals to decision-makers in order to strengthen institutional trust. The report mainly targets policy-makers, civil society organizations, academics and journalists, by involving them in the various stages of the project since its inception. This report was carried out in partnership with Heinrich-Böll-Stiftung – Rabat and the National Endowment for Democracy.

The report is divided into four main sections. The first one deals with the issue of social trust by analyzing the indicators of interpersonal trust, especially the willingness to trust others, including the nuclear and the extended family, neighbors, and strangers. The second section deals with political trust, mainly in key state institutions, and also its relationship to the perceptions of corruption and formal and informal political participation. The third section is devoted to the issue of trust in the education sector, whereas the fourth one is devoted to the health sector.

The report relies on a combination of quantitative and qualitative research techniques. The quantitative analysis was conducted through a survey on a representative sample of 1,400 people between July 15th and August 31st representing the Moroccan population aged 18 and over. The representative nature of the sample was ensured by the quota method (sex, age, and geographical area) according to the structure of the Moroccan population outlined by the High Commission for Planning (RGHP 2014). The questions constituted about 84 variables via CATI (Computer Assisted Telephone Interviews).

Concerning the sample of the quantitative analysis, about half of the participants were women. The under-29 age group represents about 32%, while the over-50 age group is about 29%. As for the geographic distribution, the sample was representative according to regions, and the percentage of the respondents in the Casablanca region accounted for 20% of the total number of respondents, followed by the region of Rabat-Sale-Kenitra with 14% and the regions of Guelmim, Laayoune, Dakhla 1% because of its population density in relation to the Moroccan population.

The persons with income less than 3000 dirhams constitute about 32% of the respondents, while those whose income ranges between 3000 and 8000 dirhams per month make up the largest share: about 45% of the respondents. As per their education level, about 37% of the respondents have a middle or high school level, 27% have a university level, 19% have a primary level, and 13% are uneducated.

In terms of qualitative analysis, we used the ‘grounded theory’ approach, which is a methodology based on building analytical frameworks through a dense and structured set of field data. In this regard, we used in-depth interview technique through semi-directed questions with 50 participants divided as follows: one third of education professionals, the second third of health professionals, and the last third of ordinary citizens from the cities of Casablanca, Tetouan, and Fez. The sample is diverse and takes into account gender balance and socio-economic diversity. Interviews lasted an average of 30 to 45 minutes for each participant.

Preliminary findings

3-Social Trust

In general, 60% of the respondents believe that Moroccans trust each other (52% of them believe that Moroccans somewhat trust each other, whereas 8% said they trust each other to a large extent). Contrarily, 40% of the respondents also expressed that Moroccans do not trust each other (29% said they do not trust each other relatively and 11% said they do not trust each other at all). Moreover, 61% of the respondents said they somewhat trust others, while 11% said they trust others a lot. Conversely, 19% said that they do not trust others and 10% said that they do not trust others at all.

Moroccans seem to only trust the family; as 99% of the respondents said they trust their nuclear families, and 85% said they trust their extended families. However, 72% of the respondents do not trust people they meet for the first time, 67% of them do not trust people of other religions, 64% do not trust people of other nationalities, 45% do not trust their neighbors, and 37% do not trust their friends.

With regard to making friendships with strangers (people of other religions or sexual orientations, and refugees), 71% of the respondents do not mind having friends of a different religion, 74% accept having refugee friends, 29% accept friends who do not believe in God, and 19% accept having homosexual friends..

As for their Moroccan identity, 65% of the respondents said they are very proud of being Moroccans, 26% said they are somewhat proud of that, and 7% said they are somewhat not proud of being Moroccans.

Figure 1: Moroccans’ trust in each other

Figure 2: Trust in most people

Figure 3: Social trust

Figure 4: friendships

Figure 5: pride in the Moroccan identity

4- Political trust

Political trust is one of the focal areas of the Trust Index. The study relies on several indicators, including the interest and participation in the public sphere, partisan and civic affiliation, perceptions about corruption and freedom of expression, in addition to trust in institutions.

With regard to participation in the political and public sphere, citizens expressed limited interest in regard of the current political issues; around 36%said that they follow politics with interest (3% follow politics closely, 33% somewhat follow politics), and 46% said that they do not follow politics at all.

As for non-traditional methods of political participation, such as economic boycott, petitioning, or sharing political content on social media, 20% said they had previously participated in a protest, 12% participated in signing a petition, 39% said they  participated in an economic boycott, 19% participated in an election boycott, and 11% said they had previously shared political content on social media.

The findings of the study show that there is little involvement in formal politics; as 98% of the respondents are not members of any political party, only 18% said they voted in the last elections, 32% confirmed that they are considering voting in the next elections (in 2021), while about two-thirds of the respondents (64%) do not consider voting in the next elections.

With regard to respect for human rights, 50% of the respondents said they are moderately respected in Morocco, while 31% said they are little respected, and 14% said they are not respected at all. On the other side, 5% said that there is great respect for human rights in Morocco.

Figure 6: Have you ever participated in one of the following activities?


Figure 
7: are you a member of a political party?

Figure 8: Did you participate in the last elections?

Figure 9: Are you considering voting in the next elections?

Figure 10: To what extent do you think there is respect for human rights in Morocco?

With regard to the priorities that the government should focus on in the next 10 years, health and education are the top two priorities. On top of preferences, 56 % of the respondents chose access to better health services, followed by education as the second priority for Moroccans, at a rate of 56%. This is consistent with the findings of the Trust Index 1 upon which the health and education sectors were chosen to form the focus of this year’s report.

Figure 11: The most important objectives that the Moroccan government should achieve in the next ten years? – first option

Figure12: The most important objectives that the Moroccan government should achieve in the next ten years? –second option

5- Trust in state institutions and in elected institutions

The findings of this study confirm the same conclusions that were reached in the Trust in Institutions Index 2020, notably the lack of trust in the elected institutions. In the case of political parties, about 74% of Moroccans said they do not trust political parties (with 38% not trusting them at all), while last year it was around 69%. Plus, 70% do not trust the parliament (with 33% not trusting it at all). However, the most important observation this year is the increase in trust in the government, with 50% saying they trust the current government, compared to 23% last year. This increase in citizens’ trust in the government is mostly attributed to the rapid and effective measures taken by the state to manage the coronavirus pandemic. However, the authors of this report will return to this point in length in the full version of the report.

Unlike political institutions that Moroccans distrust, unelected sovereign institutions enjoy much higher levels of trust. For Moroccans, the police and the army are the most trusted institutions. The level of trust in the police is 86% (compared to 78% last year), and 89% for the armed forces (compared to 83.3% last year). Yet, trust is also high in the judiciary albeit relatively low compared to the police and army, reaching about 61% (despite a substantial increase since last year, when only 41% reported trust in the judiciary).

Figure 13: Trust in institutions

6- Trust in the health and education sectors

The report devotes two sections to the education and health sectors. The main observation is that there is no significant difference between the private and public education sectors. However, the private health sector is more trusted by citizens than the public sector. Regarding the education sector, the percentages of citizens who are satisfied with the quality of public and private education were equal; 65% of the respondents are satisfied with the quality of public education in Morocco, and 64% are satisfied with the quality of private education. Plus, 12% said they are very satisfied with the quality of public education, whereas 19% said they are very satisfied with the quality of private education.

As for trust in the education sector, it is about 66% in public education (compared to 48% last year), and 70% in private education (compared to 83.2% last year). Besides, 8% said they do not trust the public school at all, whereas 5% said they do not trust the private school at all.

The satisfaction with the health sector services is very low compared to that of the education sector. 41% expressed their satisfaction with the public health sector (38% are satisfied and 3% are very satisfied), while 59% expressed their dissatisfaction (28% are not satisfied at all and 31% are not satisfied). There is a discrepancy between the public and private sectors in this area, as the degree of satisfaction with the services of the private sector, is about 71% (17% are very satisfied and 54% are satisfied).

Figure 14: In general, are you satisfied with the quality of education in Morocco?

Figure 15: In general, are you satisfied with the quality of healthcare in Morocco?

7- Fighting corruption

In regard of fighting corruption, only 35% of the respondents expressed their satisfaction with the government’s efforts to fight corruption (3% are very satisfied, and 31% are satisfied). Half of the respondents (52%) believe that the government is trying to fight corruption, but can actually do more than it is currently doing, whereas 9% said it is making enough efforts to fight corruption, and 39% have the opposing view.

This is reflected in citizens’ perceptions of bribery and patronage in the education and health sectors, with the healthcare sector being the largest in terms of perceptions of corruption. As 87% of respondents said that bribery is prevalent in the public health sector (58% said it is very prevalent, and 29% said it is prevalent), and 55% believe that bribery and patronage are prevalent in the private health sector (19% said they are very prevalent, and 36% said they are prevalent). The education sector also has high levels of corruption perceptions, albeit less than the health sector; as 48% of respondents believe that bribery and patronage are prevalent in the public education sector (20% think they are very prevalent and 28% believe they are prevalent). Furthermore, 45% of respondents believe that bribery and patronage are prevalent in the private education (17% said they are very prevalent and 28% said they are prevalent).

Figure 16: Satisfaction with the government’s efforts in fighting corruption

Figure 17: Do you think the government is doing enough to fight corruption?

Figure 18: Do you think that corruption (bribery and patronage) is prevalent in the following sectors?

Figure 19: Do you think that corruption (bribery and patronage) is prevalent in the following sectors?

8- The future?

The participants in this research expressed their continued dissatisfaction with Morocco’s general direction, as 70% of them expressed their concern about the country’s general trend, compared to 69% last year, which is a slight increase. This once again reveals a high degree of suspicion and concern among Moroccans regarding the future. Actually, 65% of the participants expressed their dissatisfaction with the economic situation compared to about half of the sample last year. Moreover, about 66% of Moroccans believe that the government’s efforts in combating corruption are ineffective, compared to 74% in last year’s index. As for the government’s efforts to counter the impact of Coronavirus, the participants were divided into two roughly equal parts; the first one expressed its satisfaction with the government’s efforts, while the other one expressed its dissatisfaction with the efforts made in this regard. Plus, 18% said that they are not satisfied at all with these efforts.

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cannaux

Les canaux digitaux au Maroc

Maroc Numeric Cluster et le cabinet d’études et de sondages d’opinion Averty ont livré les résultats d’une étude sur les canaux digitaux au Maroc afin de permettre aux entreprises locales une utilisation optimale du Digital dans la construction des liens avec leurs cibles.

L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 700 personnes, réparties sur 40 villes, âgés de 15 ans et plus et pouvant s’exprimer en arabe ou en français. Elles sont d’abord des étudiants (35%), des employés et cadres (23%), des inactifs (10%) et des chefs d’entreprises (6%), des professions intermédiaires et libérales (6%),.. Les répondants de cette étude ont été sélectionnés aléatoirement à partir du panel Averty selon un procédé de stratification des listes d’invitation assurant la représentativité optimale des répondants. La taille d’échantillon représente une marge d’erreur de +/- 4%.


Référencement naturel et payant sur les moteurs de recherche

En faisant leurs recherches sur Google et les principaux moteurs de recherche, 30.3% des répondants déclarent ne pas faire la différence entre les résultats organiques (naturels) et les résultats sponsorisés (payants). Par ailleurs, 32.3% ont une préférence pour les résultats organiques contre 16.1% pour les résultats sponsorisés. Tandis que pour 22.3%, le choix se fait uniquement en fonction de la pertinence.

Réseaux sociaux

En termes de réseaux sociaux, Facebook demeure la plateforme la plus utilisée chez les internautes marocains (77%) suivie par Instagram (36%), Snapchat (16.8%) et Linkedin (16.3%). Par ailleurs, Snapchat et Twitter sont relativement en déclin en termes d’usage, en effet ces plateformes ont été récemment supprimées ou désactivées par 13% et 11% respectivement. Par contre, Facebook et Instagram sont les réseaux qui enregistrent la plus forte progression.

Malgré cette forte utilisation, plus de la moitié des répondants ne suivent aucune page de marque (40%) ou suivent certaines pages sans pour autant interagir avec elles (16%) alors que 44% ont déclaré suivre et interagir avec les marques.

Emailing et newsletters

Seulement 20.3% des répondants confirment être volontairement inscrits à des newsletters commerciales ou à but non lucratif. Alors que 45% n’ouvrent pas d’emails commerciaux, plus de la moitié s’intéresse au contenu de ces emails et les consultent d’abord en fonction de l’offre qu’ils proposent (20.7%), l’organisation d’où ils proviennent (14.3%) et le titre de l’email (13.5%).

Par rapport aux emails commerciaux sans permission, 37% des répondants déclarent ne pas être dérangés et 26% se contentent de les ignorer. Par contre 15% dénoncent ces emails et les signalent comme spam, 12.5% les suppriment et 9% se désabonnent complétement de la liste de diffusion.

Les applications mobile vs Web

Les utilisateurs marocains semblent divisés en termes de préférences par rapport au moyen d’interaction avec les marques préférées. Alors que 51% préfèrent le faire à travers une application mobile, 49% préfèrent passer par leur navigateur. Cependant, près des deux tiers de ces derniers abandonnent la visite en ligne si le site web de la marque n’est pas compatible avec le mobile.

En effet, les raisons de préférence de l’interface web à l’application mobile sont d’abord liées au fait que le site web contient plus de contenu/offres selon 21.8% des répondants, le fait qu’ils ne les consultent pas assez fréquemment (21.8%), la protection des données personnelles (21.2%) et le manque d’espace de stockage sur le téléphone (20.6%).

D’autre part, les utilisateurs préférant l’application mobile à l’interface web justifient leurs choix d’abord par la rapidité de l’application (37.4%), le besoin de rester à jour grâce aux notifications (21.3%), le besoin de les consulter à tout moment (19.1%), la possibilité de profiter des offres exclusives (18%) et la fréquence élevée des consultations (18%).

La publicité en ligne

Sur le mobile, les utilisateurs préfèrent voir les publicités sur les réseaux sociaux (23.7%), les vidéos (13.9%), les emails (13.9%), les applications mobiles (13.3%) et les résultats des moteurs de recherche (8%). Tandis que 39.5% n’apprécient la publicité sur aucun de ces supports.

Avec une légère différence comparée aux utilisateurs du mobile, les utilisateurs de l’ordinateur (Desktop et/ou laptop) préfèrent voir de la publicité sur les réseaux sociaux (22.9%), les vidéos (17%), les emails (14.6%), et les résultats des moteurs de recherche (7.7%).

De manière générale, les types de contenus les plus appréciés, tous canaux confondus, on retrouve d’abord les vidéos (24.1%), les jeux (18%), les illustrations (16.1%), e-books (16%), les articles (11.9%),..

Etude documentaire

Cette étude a également été accompagnée d’une étude documentaire qui donne un éclairage sur l’utilisation des canaux digitaux dans la construction de liens avec les cibles BtoB et BtoC, et les modèles économiques et les secteurs qui se développent sur l’économie numérique en Afrique et dans le monde, ainsi que les technologies qui les portent.

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sécurité-informatique-maroc

Sécurité informatique et ressources humaines au Maroc !

Kaspersky Lab, un leader de la sécurité des systèmes d’information, a réalisé avec le cabinet d’études Averty une enquête exclusive sur la perception et la réalité des métiers de la sécurité informatique au Maroc.

Quelles sont les filières d’études et les carrières les plus attractives pour les jeunes Marocains ? Quelle perception ont-ils des métiers de la cybersécurité ? Existe-t-il une demande importante en la matière sur le marché? L’offre en formation est-elle adéquate ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles Kaspersky Lab, un leader de la sécurité des systèmes d’information, a répondu à travers une enquête nationale inédite sur les métiers de la sécurité informatique au Maroc.

Réalisée en partenariat avec le cabinet d’études de marché et de sondages d’opinion Averty, l’étude, dont les résultats ont été présentés ce jour, a été effectuée au mois d’octobre 2018 auprès d’un échantillon en ligne de 750 professionnels marocains répartis dans 40 villes. Âgés de 21 ans et plus, les répondants sont majoritairement des employés (33 %), des cadres (23 %), des professions intermédiaires (14 %) et des dirigeants de PME (10 %).

30 % des Marocains travaillent dans un métier qui ne correspond pas à leur formation initiale.

Premier enseignement, sur la question du choix des filières d’études, les personnes sondées par Kaspersky Lab et Averty indiquent être influencées en premier lieu par leur passion (35 %), le résultat de recherches personnelles (31 %), les conseils de proches (19 %) ou encore l’avis de leurs professeurs (14 %). En moyenne, les femmes sont 3 % de plus que les hommes à se référer à leurs parents et à leur famille pour les guider dans leur choix d’études.

Autre indication, les critères pris en compte dans le choix d’un cursus. Là encore, c’est la passion qui arrive en première position (33 %), suivie par les opportunités d’emplois (25 %) et l’image dont bénéficie le métier au sein de la société (18 %). Contrairement aux idées reçues, la rémunération n’arrive quant à elle qu’en quatrième position (13 %).

Toujours selon Kaspersky Lab et Averty, près d’un tiers (30 %) des répondants ont déclaré ne pas travailler actuellement dans le domaine de leur formation. Les raisons invoquées concernent d’abord le manque d’opportunités (51 %) – un taux qui atteint 66 % chez les femmes –, la découverte d’un métier plus intéressant (29 %) ou mieux rémunéré (20 %).

Le choix d’un meilleur salaire est une tendance observée davantage chez les hommes (26 %) que chez les femmes (12 %).

95 % des répondants déclarent que la sécurité informatique est « importante » pour une entreprise.

L’informatique, les télécoms et le web sont cités par les répondants, hommes et femmes confondus, comme étant les filières d’études les plus attractives au Maroc (43 %), suivies du marketing, de la publicité et de la communication (36 %), du commerce (31 %), de l’automobile (25 %), de l’audit, de la comptabilité et de la gestion (24 %.)

La cybersécurité arrive seulement en dixième position (22 %) avec un écart de sept points entre les hommes (25 %) et les femmes (18 %). Une situation qui s’explique en raison de la méconnaissance dont souffrent le métier auprès des Marocaines : 37 % indiquent n’en avoir jamais entendu parler, contre 23 % chez les hommes.

Parmi les sondés affirmant avoir une idée sur le métier de la cybersécurité, 40 % déclarent connaître quelqu’un dans leur entourage qui travaille dans la sécurité informatique et qui les inspire. Dans 85 % des cas, il s’agit d’un homme.

Par ailleurs, 95 % des répondants déclarent que la sécurité informatique est « importante » pour une entreprise. Les femmes sont en outre 70 % à considérer que ce métier est « intéressant » au Maroc, contre 80 % chez les hommes.

46 % des sondés s’intéressent au métier de la cybersécurité en raison des évolutions de carrière qu’il propose.

Selon les personnes interrogées, l’intérêt du métier de la cybersécurité réside majoritairement dans les évolutions de carrière qu’il permet (46 %), la demande existante (40 %) et la rémunération (35 %). Ce dernier point concerne 39 % des hommes, contre 29 % des femmes, illustrant une fois encore l’intérêt plus faible portée par les Marocaines aux montants des salaires proposés dans la profession.

A contrario, les répondants ayant indiqué leur manque d’intérêt pour le métier de la cybersécurité placent sa faible demande sur le marché en première ligne (40 %), suivie par le manque de compétences requises (36 %), l’absence d’offres en formation (30 %) et sa faible rémunération (19 %).

Néanmoins, la grande majorité des sondés (85 %) estime que la sécurité informatique est un métier d’avenir au Maroc.

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boycott

Sondage Averty sur le boycott de marques de grande consommation

Dans le cadre de ses sondages d’opinion réguliers à utilité publique, Averty, cabinet d’études de marché et de sondages d’opinion, a réalisé un sondage national sur le boycott de quelques marques de grande consommation afin de mesurer l’ampleur de cette campagne, son impact sur les consommateurs et étudier l’image perçue par rapport à ses origines et son efficacité.

 Le sondage a été mené en ligne les 28 et 29 Avril auprès d’un échantillon de 1072 répondants représentatifs de toutes les tranches d’âge et de l’ensemble des 12 régions du Maroc. Cet échantillon représente une marge d’erreur de +/- 3%, 19 fois sur 20.

Selon les résultats du sondage, 89% des internautes sont au courant de cette campagne de boycott. Parmi eux, 79.8% ont entendu parler de l’appel au boycott à travers les réseaux sociaux, 15.1% à travers les amis et connaissances, 4.3% à travers la presse puis 0.8% via d’autres sources.

79.8% des répondants ont confirmé leur support à cette campagne. Parmi les 20.2% restants, 66.8% sont encore indécis par rapport à leur support de la campagne alors que 24% refusent d’y adhérer.

Par ailleurs, 90.1% des répondants estiment que cette campagne peut avoir un impact sur les sociétés ciblées dont 69.8% considèrent que l’impact sera très grand, 20.3% considèrent que l’impact sera moyen alors que 9.9% seulement estiment que l’impact sera faible ou inexistant.

Par rapport aux origines de la campagne, 76.7% des répondants ont déclaré que la campagne émane d’un mouvement purement populaire alors que 16.6% estiment que des acteurs politiques sont à son origine. [Fin]

 

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Résultats de l’étude Kaspersky & Averty !

Kasperky Lab, leader mondial de la sécurité des systèmes d’information, a réalisé en partenariat avec le cabinet d’études de marché et sondages d’opinion Averty pendant le mois de Juillet 2016, une étude nationale sur la perception et attitudes des parents marocains par rapport à la sécurité informatique chez leurs enfants.

L’enquête a mobilisé 1144 répondants âgés de 26 ans et plus et pouvant s’exprimer en arabe ou en français. Ils sont répartis sur 42 villes (dont 24% de Casablanca, 8% de Rabat, 7% de Marrakech et 9% d’Agadir). Ils sont principalement des cadres (18%), des employés (14%), exerçants de professions intermédiaires (10%) et autres (58%).

Habitudes d’utilisation d’internet chez les enfants

Pratiquement tous les parents sondés déclarent que leurs enfants utilisent internet, cette utilisation est quotidienne chez 88% des enfants et se répartis comme suit : moins de 30 minutes chez 13%, 30 minutes à 1h chez 17.7%, 1h à 2h chez 23% et 2h à 4h chez 17% et plus de 4h chez 16.6%. Par ailleurs, 7.1% des parents ont déclaré ne pas connaître la durée de connexion à internet chez leurs enfants.

En matière supports de connexion à internet chez les enfants, le Smartphone reste le principal outil chez 52.4% des répondants suivi par l’ordinateur portable chez 43.4%, l’ordinateur de bureau (35.2%), la tablette (29.1%) et les consoles de jeux vidéo chez 10.1%. A noter que la tablette et consoles de jeux sont utilisées avec une différence supérieure de 7% et 6% respectivement par rapport à la population générale, selon étude réalisée sur l’usage d’internet au Maroc par Averty en Mars 2016.

Par ailleurs, pour se connecter à internet, les enfants utilisent principalement ADSL avec wifi chez 64%, suivi par la 3G chez 18%, ADSL avec câble chez 10% et la 4G chez 8%, montrant ainsi un grand besoin de mobilité chez les enfants.

En termes de contenu, les enfants utilisent principalement internet pour les Jeux en ligne (49.2%), le contenu éducatif (49%), les réseaux sociaux (45.5%), le contenu vidéo (28,9%) et le chat (17.7%).


Perception et attitudes par rapport aux menaces informatiques

Deux tiers des parents sondés ont déclaré contrôler l’usage d’internet chez leurs enfants dont 30% toujours et 36% souvent. Alors que 9% ne contrôlent jamais cet accès et 25% que rarement.

Tout de même les parents sont majoritairement au courant des différents risques et menaces que peuvent courir leurs enfants en utilisant internet. Parmi les risques les plus connues, nous citons les logiciels malveillants chez 44.7%, la violation de vie privée chez 35.5%, les virus chez 31.7%, les logiciels espion chez 22.3% et les pertes de données chez 20.5%. Cependant, 12.1% des parents sondés ont déclaré ignorer ces menaces.

Deux tiers des enfants des parents sondés ont déjà été affectés par des menaces de sécurité informatique lors des 12 derniers mois dont les plus cités sont les virus chez 18.5%, les logiciels malveillants chez 18.5%, la violation de vie privée chez 8.6%, la perte de données chez 5.8% et les logiciels espion chez 4.8%. Par ailleurs 33.7% des répondants n’ont jamais été affectés par ces menaces.

Utilisation des outils de protection informatique

Parmi les parents sondés, 57% utilisent une solution de sécurité informatique, 31% n’en utilisent pas alors 12% ignorent si leur appareil en dispose. Les outils les plus utilisés sont les anti-virus chez 84.9%, les Firewall chez 14.4%, les Anti-spyware chez 10.6% et les Anti-spam chez 9.5%.

Par rapport aux types de solutions utilisées, 64% des parents ont déclaré utiliser des solutions gratuites, 22% des solutions payantes avec licence achetée, 5% avec une licence piratée alors que 9% ne savent pas.

Parmi ces solutions, 32% ont été offertes à l’achat de l’ordinateur, 31% ont été procurées sur un site de téléchargement, 16% sur un point de vente officiel, 16% sur le site de l’éditeur et 3% dans la rue sans être sûr de la provenance.

Quant aux parents n’utilisant pas de solutions de sécurité informatique, 40.8% ont déclaré qu’ils ne s’y connaissent pas, 28.7% les trouvent chères, 13.2% estiment ne pas en avoir besoin et 8.4% trouvent que cela ne représente pas une priorité.

[caption id="" align="aligncenter" width="1000"]Etude Averty & Kaspersky Etude Averty & Kaspersky[/caption]
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Barometre Politique Maroc Averty

Baromètre Politique – Edition Mars 2016 !

En un an, la cote de confiance de Abdelilah Benkirane perd 13 points. Néanmoins, 45% le voient en tant que futur chef de gouvernement, contre 15% pour Ilyas El Omari, et 8% pour Nabila Mounib qui crée la surprise, selon le baromètre politique TIZI/Averty de Mars 2016.

La cinquième édition du Baromètre politique TIZI/Averty* a été réalisée en Février / Mars 2016, sept mois avant les élections du 07 Octobre 2016. Cet outil permet de suivre l’évolution la confiance et de la satisfaction des Marocains par rapport à l’action du chef de gouvernement, du gouvernement et de l’opposition.

La confiance des répondants en Abdelilah Benkirane recule à 48,5%, en baisse de 13 points sur 1 an, et leur satisfaction à 45% également en baisse de 9 points sur 1 an

 Parti de plus de 80% de confiance, il y a 4 ans, en Janvier 2012, la cote de confiance du chef de gouvernement a atteint son plus bas niveau historique en mars 2016 depuis la création du baromètre politique, atteignant 48,5 %, contre 62% en Janvier 2015, soit une baisse de 14 points. La satisfaction quant à son action a également baissé de 9 points passant de 54% à 45%, sur la même période.

Le cinquième baromètre politique TIZI/Averty permet de comprendre, dans le détail, cette évolution. Ainsi, en termes de CSP, la confiance au chef de gouvernement est relativement homogène quelque soit la CSP (entre 45% et 56%) avec toutefois un phénomène nouveau, le niveau de cote de confiance augmente avec le niveau de revenus. C’est, en effet, chez les CSP A et B que la confiance à l’égard du chef du gouvernement est la plus haute, et continue de s’améliorer, atteignant quasiment son plus haut niveau de tout le mandat, passant de 33% en juillet 2014 à 56% en mars 2016.

Par contre la cote de confiance de A. Benkirane baisse de 13 points en un an chez la CSP C (passant de 61% à 48%), et plonge de 20 points chez les CSP D & E (passant de respectivement 66%/70% à 47%/50%), CSPs qui exprimaient jusqu’alors le taux de confiance le plus élevé en le chef de gouvernement.

En termes de genre, la cote de confiance auprès des hommes a beaucoup baissé, passant de 69% à 52% en un an, perdant 17 points, à son plus bas historique, alors qu’elle n’a baissé auprès des femmes que de 10%, passant de 55% à 45%.

Régionalement, la confiance envers le chef de gouvernement a baissé partout sur un an mais de manière très différente. C’est au Nord du pays que le chef de gouvernement résiste le mieux (-5 points). Dans l’axe Casa/Rabat et dans le sud du Pays, la baisse est de 11 points, alors qu’à l’intérieur du pays, la cote de confiance du chef de gouvernement plonge de 28 points, plus forte baisse constatée, tous critères confondues.

En termes de tranche d’âges, la baisse de confiance a affecté toutes les tranches d’âge, sauf les plus de 55 ans. La cote de confiance des 18-35 ans a baissé de 15 points (56% contre 70% il y a un an), chez les 35-55 ans, elle perd 20 points à 46% contre 66% il y a un an, alors que le chef de gouvernement résiste très bien auprès des +55 ans, chez qui sa cote de confiance se maintenant à 47% depuis un an.

Si les répondants ont l’impression qu’Abdelilah Benkirane est moins proche de leurs préoccupations (46% en mars 2016 contre 57% en janvier 2015), près d’un marocain sur deux continuent à penser qu’Abdelilah Benkirane dirige bien son gouvernement (48% en mars 2016 contre 40% il y a un an)

Une crise de confiance globale qui touche à la fois, le système politique, le gouvernement et l’opposition.

 Alors qu’ils étaient, en janvier 2015, 51% à faire confiance au champ politique marocain, ils ne sont plus que 41%, en mars 2016 à la lui renouveler (-10 points).

Toutefois, un marocain sur deux pense que ce gouvernement est plus efficace que le précédent et même si la cote de confiance dans l’actuel gouvernement est également en baisse de 10 points sur un an (passant de 58% à 48%) elle dépasse largement la cote des répondants à l’égard de l’opposition (à seulement 17%).

Si l’opposition résiste mieux à la crise de confiance que le gouvernement (baisse de 3 points en un an), l’écart de confiance reste important entre le bloc gouvernemental PJD/PPS/MP/RNI (48%) et le bloc de l’opposition PAM/ISTIQLAL/USFP/UC (17%).

Selon les sondés, l’opposition a, en un an, beaucoup perdu en visibilité et en crédibilité (-12 points), et également en sérieux.

Les répondants expriment leur satisfaction à l’égard de la sécurité et de la lutte contre la corruption. Ils se plaignent de la baisse du pouvoir d’achat, de la politique culturelle et de l’emploi.

 Sur les 9 sujets soumis au sondage, trois sujets se distinguent en termes de satisfaction : Il s’agit de la sécurité nationale, la lutte contre la corruption, tous en progression sur un an, et les transports qui sont proches de la moyenne avec une note proche de 5/10

Si les sujets du logement, de l’éducation et de la santé publique, résistent à l’insatisfaction des répondants, ces derniers expriment une forte insatisfaction à l’égard de la baisse du pouvoir d’achat et de l’emploi (notés à 3/10) tous deux en baisse sur un an.

Confiance à l’égard des ministres : Akhennouch toujours en tête, suivi par El Ouardi, Bouaida et Boulif ; les ministres en chute libre : Belmokhtar, Mezouar, El Haïti et Afailal.

 La plupart des ministres voient leur cote de confiance baisser, depuis un an. Néanmoins, certains ministres inspirent toujours confiance aux sondés. Ainsi, Aziz Akhennouch arrive encore en tête (avec un score de 6.2/10) suivi d’El Hossein El Ouardi (5.9/10), Mbarka Bouaida (5.8/10) et Najib Boulif (5.6/10).

Par contre, si des ministres voient leur cote baisser d’environ 20 points en 1 an, comme Mustapha El Khalfi (-25 points), Lahcen Daoudi (-23 points), Mustapha Ramid (-17 points), Moulay Hafid Alamy (-17 points), d’autres voient leur côte de confiance s’effondrer : Rachid Belmokhtar, Salaheddine Mézouar, Hakima El Haîté et Charafat Afailal voient leur côte de confiance chuter de 40 points en 1 an.

Les ministres à plus forte notoriété : El Khalfi, Rebbah, El Ouafa et Benabdellah.

 Le top five des ministres les plus connus change peu avec : Mustapha El Khalfi (78%), Aziz Rebbah (77%), Mohamed El Ouafa (75% de notoriété), Nabil Benabdellah (74%) et Mustapha Ramid (73%).

Les ministres ayant fait l’objet de polémique sont ceux qui ont la plus forte progression en terme de notoriété : Hakima El Haité (passant de 25% à 45%), Charafate Afailal (passant de 33% à 44%), et Rachid Belmokhtar (passant de 46% à 53%).

Pour leur part, les ministres les moins connus restent les mêmes : M. Abbou (12%), M. Bouhadhoud (13%), F.Marouane (18%) et D. Dahaq (20%) et A. El Omari (25%).

Enseignants-stagiaires, retraites, recul de la corruption et intention de vote…

Sur les sujets d’actualité, 61% des répondants pensent que la crise avec les enseignants stagiaires a été mal gérée, et 61% ne sont pas d’accord avec l’allongement de l’âge de la retraite de 60 à 63 ans. Par ailleurs, bonne nouvelle : 37% des répondants pensent que la corruption a reculé pendant ce mandat.

Si 55% affirment leur volonté d’aller voter en octobre prochain, 16% disent ne pas savoir encore s’ils vont le faire, et seulement 29% disent ne pas avoir l’intention de voter.

Parmi ceux qui déclarent avoir l’intention de voter, 73% d’entre eux disent savoir pour qui ils vont voter, et 27% disent ne pas avoir encore construit leur décision de vote.

Les possibles futurs chefs de gouvernement : A.Benkiran (45%), I.El Omari (15%), Mounib (8%) et Mézouar (5%).

A l’approche des élections, TIZI/Averty a invité les répondants à se prononcer sur le chef de parti politique qui serait le plus habilité à diriger le futur gouvernement. 45% se sont prononcés en faveur d’Abdelilah Benkirane, Ilyas El Omari obtient un score de 15%, soit un retard de 30 points par rapport au chef de gouvernement actuel. Nabila Mounib crée la surprise avec un score de 8%, dépassant ainsi Salaheddine Mezouar qui obtient un score de 5%, Nabil Benabdellah (3,5%) et Hamid Chabbat (2%).

Méthodologie du sondage

Le sondage a été réalisé par Internet auprès de 1 098 marocains âgés de 18 ans et plus, répartis dans toutes les régions du Maroc et pouvant s’exprimer en arabe ou en français. Les répondants ont été sélectionnés aléatoirement à partir du panel Averty, comprenant plus de 50000 membres selon un procédé de stratification des listes d’invitation assurant la représentativité optimale des répondants. De nombreux contrôles de qualité assurent la représentativité et la fiabilité des sondages Averty conformément aux standards ESOMAR, l’association internationale des professionnels des études de marché dont Averty est membre Corporate. Les données finales du sondage ont été pondérées à l’aide des données de composition démographique du Maroc selon l’âge, le sexe et la répartition géographique de façon à garantir un échantillon représentatif de la population. Aux fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1098 répondants auraient une marge d’erreur respective de +/- 3,1%, et ce, dans 19 cas sur 20.

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E-commerc au Maroc - Averty

Etude Averty sur le Digital au Maroc en 2016 !

L’institut Averty a réalisé en partenariat avec Genious Communication, à l’occasion du lancement de sa plateforme d’hébergement (nuage.ma) dans un Data Center au Maroc, une étude nationale sur l’usage d’internet, du mobile et du E-commerce chez les marocains dont l’objectif est de permettre aux entreprises de mieux cerner le profil et comportement des internautes afin de mieux adapter leurs stratégies digitales.

L’enquête a mobilisé 1000 répondants âgés de 16 ans et plus et pouvant s’exprimer en arabe ou en français. Ils sont répartis sur 40 villes, dont 34% de Casablanca, 12% de Rabat, 7% de Marrakech et 6% d’Agadir. Ils sont principalement des employés (23.2%), des étudiants (22.5%) et des cadres (19.3%).

USAGE D’INTERNET : GRAND POTENTIEL POUR LES APPLICATIONS MAROCAINES

En matière de connexion à internet, l’ordinateur portable reste le principal support chez 64% des répondants suivi par le smartphone chez 55%, l’ordinateur de bureau (40%) et la tablette (22%). Pour les utilisateurs de Smartphone, Android est de loin le système d’exploitation le plus utilisé avec une part de marché de 75%, suivi par iOS (iPhone) chez 20% et Windows phone avec 3% de parts seulement.

Sans surprise, les applications des réseaux sociaux sont les plus utilisées chez 54% des répondants, suivies par les applications professionnelles (messagerie, agendas,..) chez 33%, les jeux et divertissement chez 25.6%, application de vie pratique chez 23.5%, les loisirs chez 22.6% et finalement les applications bancaires chez 19.6%.

Par rapport aux applications marocaines, 74% des usagers ont déclaré avoir déjà téléchargé au moins une application. Pour ceux qui ne les ont jamais essayées, 72% n’en connaissent pas et 15% estiment leur offre ou service peu intéressant alors que 11% trouvent qu’elles manquent de fiabilité.

L’intérêt des marocains au contenu local se manifeste également par leurs accès aux sites d’informations dont le plus préféré est Hespress.com suivi successivement par Alyaoum24.com, Le360.ma, Goud.ma, Elbotola.com et Telquel.ma.

PAIEMENT DE TAXES ET FACTURES SUR INTERNET

De manière générale, 60.7% des répondants ont déclaré avoir confiance dans le paiement sur internet alors que 21.3% n’ont pas du tout confiance.

Par rapport au paiement des taxes et factures en ligne, 53.7% des répondants n’ont jamais encore franchi le pas. Par ailleurs, 18% des répondants effectuent ces paiements une fois par mois et plusieurs fois par mois chez 14.7% des répondants.

Le montant de paiement de ces taxes et factures en ligne représente plus de 2000 Dh chez 40% des répondants et entre 500 et 2000 Dh chez 29.4% lors des 12 derniers mois.

ACHAT DE PRODUITS ET SERVICES SUR INTERNET

Par rapport aux produits et services, 45.2% des répondants n’ont jamais fait d’achat en ligne alors que 13% effectuent au moins un achat par mois.

Lors des 12 derniers mois, l’achat de produits et/ou services en ligne représente plus de 2000 Dhs chez 19% des répondants, entre 1000 et 2000 Dhs chez 16.2% et moins de 1000 Dhs chez 64.8%.

Les acheteurs de produits et services en ligne sont d’abord motivés par la praticité de l’achat en ligne, le prix, la livraison à domicile, la variété de l’offre et la qualité. Par ailleurs, leur principal critère d’achat demeure le prix chez 23.7% des répondants, suivi par la sécurité du paiement en ligne (15.9%), le choix (13.3%), la possibilité de livraison (11.9%) et la notoriété du site (11.5%).

Par rapport à l’offre actuelle du E-commerce au Maroc, Jumia est le site ayant le plus de notoriété (Top of mind) suivi par Hmizate, Hmall, microchoix et superdeal.

LES NON ACHETEURS SUR INTERNET

Pour les répondants n’ayant jamais acheté en ligne, les raisons reviennent d’abord au manque de confiance dans l’après-vente (chez 37% des répondants concernés), l’inquiétude par rapport à la sécurité de paiement (27%), l’inquiétude par rapport à la protection des données à caractère personnel et puis l’absence de conseil lors de l’achat (15.3%).

Cependant, 55.5% parmi ces répondants ont l’intention d’acheter en ligne. Ces achats concerneront les voyages et billets d’avion chez 42.2% d’entre eux, le matériel informatique (40.6%) et les articles de prêt à porter (26.3%). Pour ces achats, 42.6% comptent opter pour le paiement à la livraison, 26.7% prévoient utiliser leur carte bancaire, 26.7% pour l’espèce dans le local du magasin ou du site marchand puis 13% pour le paiement offline dans les réseaux Wafacash, Tashilates,..

PROTECTION DES DONNEES A CARACTERE PERSONNEL

Plus de 48% des répondants ont déclaré ne faire confiance que rarement voire jamais aux sites marocains qui demandent leurs informations personnelles. Par ailleurs, 77% des répondants ne connaissent pas l’emplacement d’hébergement de leurs données ou estiment qu’elles sont stockées au Maroc alors qu’en réalité l’écrasante majorité des sites web sont hébergés sur des Data Centers à l’étranger. Dans ce sens, 29% ont déclaré faire confiance aux sites quand ils sont hébergés au Maroc contre 19% à l’étranger alors que 52% n’ont pas de préférence.

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